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Archive for septembre, 2010

sept
30

Deux belles expositions d’enluminures vont bientôt voir le jour à Paris : des événements à ne pas manquer !

Annonciation, Jean Hey, vers 1490-1495

1France 1500 à voir au Grand-Palais, du 6 octobre 2010 au 10 janvier 2011 :

Une exposition organisée par la Réunion des Musées Nationaux et l’Art Institute of Chicago, réalisée avec la collaboration du Musée du Louvre, du Musée de Cluny – musée national du Moyen Age – et du Musée national de la Renaissance, château d’Ecouen, avec le concours exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France.

L’exposition explore un moment de rencontres artistiques et d’effervescence créatrice sans précédent en France. Il s’agit de la première manifestation d’envergure consacrée à la période charnière constituée par les règnes de Charles VIII (1483-1498) et de Louis XII (1498-1515), dominée par la personnalité d’Anne de Bretagne, épouse successivement de ces deux rois. Époque de reprise économique, de croissance démographique, d’ambitions territoriales avec les fameuses guerres d’Italie, et d’un développement culturel placé sous le signe de l’humanisme, ce fut surtout un temps d’épanouissement comme de contrastes sur le plan artistique.

A travers plus de 200 œuvres magistrales, l’exposition permet donc de brosser un tableau  où la France se trouve à la croisée de nombreux chemins. Les œuvres des plus grands peintres de la période font l’objet de quelques regroupements exceptionnels, ainsi par exemple des tableaux du Maître de Moulins, alias Jean Hey, le peintre « français » le plus célèbre de cette époque, grâce à des prêts prestigieux de Chicago, Munich, Bruxelles, Autun ou Paris. De remarquables ensembles de sculptures et de vitraux venus de toute la France, des tapisseries prêtées par des collections publiques ou privées d’Europe et des Etats-Unis, de rares pièces d’orfèvrerie complètent ce panorama. L’art du livre, manuscrit ou imprimé occupe une place majeure dans la production artistique du temps ; il est représenté dans ce panorama par quelques-uns de ses plus grands chefs-d’œuvre, grâce notamment aux prêts généreux de la Bibliothèque nationale de France qui conserve un fonds d’une richesse unique pour cette période.

Pour plus d’informations : ICI

Nativité, de Jean Chapuis, Sept articles de la foi, 1470

Heures de François Ier

2 – La seconde exposition, à la galerie Les Enluminures, au Louvre des Antiquaires, se déroule jusqu’au 28 novembre :

Paris 1500 rassemble une cinquantaine de manuscrits enluminés, de cette même période

charnière entre le Moyen-âge et la Renaissance.

Vous trouverez toutes les infos sur le superbe site créé pour cette manifestation : ICI

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sept
25

Le vendredi 17 septembre a été inauguré le Parcours d’interprétation du patrimoine de la vieille ville de Montaigu, en Vendée.

C’est dans ce but que la Ville de Montaigu m’a commandé deux enluminures représentant le château de Montaigu tel qu’il pouvait être au XVème siècle.

C’était un travail assez complexe puisque je n’avais pas beaucoup d’éléments visuels sur lesquels je pouvais m’appuyer (hormis par exemple une gravure de l’aquafortiste Octave de Rochebrune), mais plutôt des sources écrites, puis naturellement les vestiges actuels avec, par exemple, la fameuse digue qui a inspiré la chanson éponyme.

Le château de Montaigu au XVème siècle

La première enluminure présente le château vu de l’entrée de l’actuelle Place de la Mairie avec les remparts au sommet du piton rocheux. Il faut imaginer les fossés de chaque côté. A l’intérieur des remparts, on remarque le logis seigneurial : la chapelle dans la haute cour et le donjon dans la basse cour.

Olivier de Clisson et Jeanne de Belleville, un temps possesseurs du château, sont figurés dans la partie inférieure de la frise. On retrouve leurs armes respectives en haut de la frise.

La seconde création est une vue de l’extérieur des remparts, au niveau du plan d’eau. On aperçoit au fond la digue avec sa tour déversoir et son accès grâce au pont levis.

La digue de Montaigu

Olivier de Clisson est toujours à gauche et le roi Louis XI, en donneur d’ordre, à droite. Les deux frises sont formées d’enroulement d’acanthes bleues et ocres, et de végétaux.

Les tailles d’origine sont d’environ 25 sur 30 cm pour la dimension extérieure des frises.  Ces deux créations ont été réalisées sur papier, or minéral et détrempe aux pigments.

Les enluminures, afin d’être exploitées en extérieur, ont  été reproduites en agrandissement sur des plaques de lave émaillées.

La représentation de la digue sur plaque de lave émaillée s'insère parfaitement dans le paysage

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sept
11

Je vous présente ici deux armoiries de famille 

exécutées dernièrement. Toutes les deux

ont été réalisées sur peau de chevreau, détrempe

aux pigments, feuille d’or 23,6 Carats pour celle de

gauche.

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sept
08

La 2ème réalisation est une interprétation  de la scène du Goût de la série des tapisseries de la dame à la licorne conservées au Musée de Cluny, à Paris.

Le Goût

Je me suis déjà inspirée de cette même scène réalisée en forme ovale, mais cette fois-ci mon client préférait la forme rectangulaire, en gardant seulement le personnage central. Toute la beauté du sujet est due à ce personnage très gracieux, étendant le bras ou est posée une perruche. J’ai rajouté au personnage un chantepleure, ce petit arrosoir décoratif utilisé au XVème siècle, la dame semble ainsi arroser les fleurs. Les broderies de la robe donnent un résultat délicat, tout en finesse et en dégradés de blanc et d’indigo sur fond d’ocres.

Caractéristiques techniques : peau de chevreau, or à la coquille 23,7 carats, détrempe aux pigments.

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sept
08

Voici quelques exemples d’enluminures réalisées sur commande :

La première représente l’enlèvement d’Yseult, extraite d’un manuscrit du XVème siècle conservé à la Bnf.

Le support est de la peau de veau, feuille d’or 23,6 Carats, détrempe aux pigments.

L'enlèvement d'Yseult

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