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Posts Tagged ‘création d’enluminure pour une municipalité’

août
05

Cet été je vous présente le nouveau graphisme des monogrammes à filigranes de la collection » Esprit Toile de Jouy« .

Ce graphisme est inspiré de lettres dîtes  » Chancellière » des XVIIème et  XVIIIème siècles .

Cette collection est intitulée « Trianon« .

Suivant vos envies je peux décliner ces lettres dans toutes les couleurs, version monochrome ou bicolore.


Cadre doré à la feuille d’or, par l’atelier de dorure de Christophe Dumas, Vendée.

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Elles sont toutes enluminées sur parchemin avec des pigments.

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sept
25

Le vendredi 17 septembre a été inauguré le Parcours d’interprétation du patrimoine de la vieille ville de Montaigu, en Vendée.

C’est dans ce but que la Ville de Montaigu m’a commandé deux enluminures représentant le château de Montaigu tel qu’il pouvait être au XVème siècle.

C’était un travail assez complexe puisque je n’avais pas beaucoup d’éléments visuels sur lesquels je pouvais m’appuyer (hormis par exemple une gravure de l’aquafortiste Octave de Rochebrune), mais plutôt des sources écrites, puis naturellement les vestiges actuels avec, par exemple, la fameuse digue qui a inspiré la chanson éponyme.

Le château de Montaigu au XVème siècle

La première enluminure présente le château vu de l’entrée de l’actuelle Place de la Mairie avec les remparts au sommet du piton rocheux. Il faut imaginer les fossés de chaque côté. A l’intérieur des remparts, on remarque le logis seigneurial : la chapelle dans la haute cour et le donjon dans la basse cour.

Olivier de Clisson et Jeanne de Belleville, un temps possesseurs du château, sont figurés dans la partie inférieure de la frise. On retrouve leurs armes respectives en haut de la frise.

La seconde création est une vue de l’extérieur des remparts, au niveau du plan d’eau. On aperçoit au fond la digue avec sa tour déversoir et son accès grâce au pont levis.

La digue de Montaigu

Olivier de Clisson est toujours à gauche et le roi Louis XI, en donneur d’ordre, à droite. Les deux frises sont formées d’enroulement d’acanthes bleues et ocres, et de végétaux.

Les tailles d’origine sont d’environ 25 sur 30 cm pour la dimension extérieure des frises.  Ces deux créations ont été réalisées sur papier, or minéral et détrempe aux pigments.

Les enluminures, afin d’être exploitées en extérieur, ont  été reproduites en agrandissement sur des plaques de lave émaillées.

La représentation de la digue sur plaque de lave émaillée s'insère parfaitement dans le paysage

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