'un des plus anciens supports de l'
écriture est la
tablette d'argile. Les Sumériens y imprimaient des symboles en creux à
l'aide d'un roseau taillé ou fendu appelé
calame.
Le papyrus - quant à lui - est le support des premiers
livres
antiques (environ 3000 av. J-C). Issu de la tige du
Cyperus
papyrus, il est hélàs fragile et très sensible à l'humidité.
Présenté sous forme
de feuilles, le papyrus est composé de bandes en couches croisées
perpendiculaires. Ces feuilles sont ensuite collées les unes aux autres
pour former un rouleau appelé
volumen.
Le parchemin (environ 200 av. J-C)
Petit à petit la peau d'animal va remplacer le papyrus. Les premières
traces de parchemin apparaissent à Bergama, royaume de Pergamé
(Turquie), où il aurait été inventé
afin de lutter contre le monopole égyptien sur le papyrus. Certains
évoquent même une rivalité entre la bibliothèque d'Alexandrie et celle
de Pergame.
Les avantages du parchemin sont multiples : facilité pour trouver
la matière première, possibilité de le rouler ou de le plier sans
causer de dommages, traçage aisé des lignes courbes, etc. Quant aux
matériaux employés nous trouvons aussi bien de la
peau de veau,
d'
agneau, de
mouton ou encore de
chèvre pour l'Occident que de la peau de
gazelle
ou d'
anthilope en Ethiopie par exemple.
Ce nouveau support va nécessiter d'autres techniques de mises en
couleur, mais également une mise en page différente de celle du
papyrus. Ce sera le point de départ de la Connaissance médiévale et une
porte ouverte à un nouvel art : l'Enluminure.
L'enlumineur du XXIe siècle
L'enlumineur du XXI
e
siècle utilise toujours le parchemin car il reste le support idéal pour
la réalisation d'une enluminure. Mais ceci n'exclut pas pour lui de
travailler sur du papier, qui doit être de belle qualité, au grain
assez fin (sinon les traits seraient déformés et la finesse des détails
altérée) sur lequel l'encre ne doit pas fuser.
Préparation du
parchemin
Le Codex