es plus anciennes peintures rupestres tirent leurs
couleurs
du monde minéral,
des terres, grâce aux nombreuses ocres dégradées du jaune au rouge,
voire noires. Ces pigments peu onéreux et d'une grande stabilité à la
lumière continueront d'être utlisés au Moyen-Âge.
Cependant de nouvelles couleurs naturelles seront expérimentées à cette
époque, notamment les
couleurs végétales (obtenues
par décoction ou macération).
Des
couleurs d'origine animale sont aussi
employées, essentiellement pour leurs rouges (notamment le carmin, qui
est obtenu à partir de cochenilles écrasées).
Ci-dessous quelques exemples de couleurs et leur origine :
- NOIR : noir de vignes (combustion de
sarments), charbon de bois, noir de noyaux (combustion de noyaux)
- BLANC
: céruse, blanc de coquille d'œuf, craie, etc.
- BLEU
: lapis-lazuli, azurite, pastel (à partir de feuilles de guède)
- VERT
: vert d'iris, vert de cuivre (obtenu par oxydation du cuivre),
malachite
- ROUGE
: carmin, minium, garance
- JAUNE
: safran (pistil de fleurs de crocus), orpiment (tri-sulfure
d'arsenic), ocres (jaune, jaune de Naples, etc.)
- BRUN
: ocre rouge, terre de Sienne, terre d'ombre
Pour trouver les pigments :
- Okhra - Usine MATHIEU, 84220 Roussillon ; Tél : 04.90.05.66.69
- Rougié & Plé - 13 bd des Filles du Calvaire, 75011 Paris ; Tél :01.64.54.70.00